Anonymatoblige, on ne l'identifie que sous son nom de guerre, "Mathilde". Enfant, elle rêvait de "voler en étant militaire". Aujourd'hui, à 32 ans, elle est pilote au sein du 4e Régiment d
Régimentd'hélicoptères des forces spéciales de l'Armée de terre. Effectif 400 (en 2 016) Fait partie de Commandement des forces spéciales Terre: Garnison Pau "Quartier de Rose" Ancienne dénomination Détachement ALAT des opérations spéciales Devise Nulle part sans nous Décorations Croix de la Valeur militaire deux palmes: modifier
Lauteur, spécialiste des forces armées, invite à découvrir le 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales, une unité polyvalente qui sert d'appui à différentes unités d'élite française (commandos marine, 1er Régiment de parachutistes, etc.). Les différentes photographies illustrent le quotidien et les missions des pilotes, commandos, etc., ainsi que
Le4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) Situé à Pau, le 4e RHFS est la composante aéromobile des opérations spéciales . Ces huit escadrilles (dont deux de soutien) fournissent aux commandos les moyens nécessaires de transport, d’appui et de renseignement pour intervenir vite et loin en totale autonomie et discrétion.
dansles actions commandos type RAPAS-SAS (Recherche Aéroportée et Actions Spécialisées) * le 13e régiment de dragons parachutistes (13e RDP), spécialisé dans le renseignement en milieu hostile * le 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales (4e RHFS) , une unité d'hélicoptères basée à Pau * les Commandos marine de la Marine nationale : * le Commando
Lecommandement palois des forces spéciales terre et la base du 4e régiment d’hélicoptères des forces spéciales se nomment Quartier Chef de bataillon Damien-Boiteux, du nom du pilote de Gazelle du 4e RHFS, tué le 11 janvier 2013, au premier jour de l’opération Serval au Mali. Les soldats des « FS » sont exposés. Sur les 25 morts dans la bande sahélo
Du27 au 29 avril 2010, le 4e Régiment d'Hélicoptères des Forces Spéciales réalisera un exercice de combat en zone urbaine "grandeur nature" au sein même de la ville de Tarbes (Hautes-Pyrénées). De tous les environnements opérationnels, le milieu urbain a le privilège d'être à la fois le plus probable et le plus complexe.
Ilest essentiellement constitué de nageurs de combat et est considéré comme une élite des forces spéciales françaises, le KHB est appelé à combattre dans un large panel de situations et d'environnements diversifiés. Dans notre
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Actualité Monde Afrique Samir Bajja, adjudant français des forces spéciales, est décédé samedi au Burkina Faso dans un accident d'hélicoptère survenu lors d'un vol d'entraînement. Le soldat de 38 ans, né à Nîmes et sous-officier au 4e régiment d'hélicoptères des forces spéciales de l'Armée de terre, se trouvait à bord d'un hélicoptère Caracal, qui s'est écrasé samedi vers 21h "lors d'un vol nocturne d'entraînement tactique" a précisé l'entourage du ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian. L'accident a par ailleurs blessé "deux autres membres de l'équipage, dont le pronostic vital n'est pas engagé". Un adjudant médailléLe ministre de la Défense a "salué l'engagement courageux de l'adjudant Samir Bajja. Engagé dans les armées depuis 16 ans, il avait notamment servi en Côte d'Ivoire, en Afghanistan, au Tchad et au Mali. Il était médaillé de la Croix de la valeur militaire au titre de son engagement au Mali". Offre limitée. 2 mois pour 1€ sans engagement Le ministre de la Défense "adresse ses condoléances à sa compagne, à ses proches et à ses compagnons d'armes. Il souhaite un prompt rétablissement aux soldats blessés". Deuxième mort au Sahel depuis aoutL'adjudant Bajja est le deuxième soldat français à mourir au Sahel depuis le lancement de l'opération Barkhane le 1er août dernier. Le premier soldat, Thomas Dupuy était décédé au Mali en octobre dernier. L' opération Barkhane vise à lutter contre les groupes armés terroristes présents dans la bande sahélo-saharienne, notamment Boko Haram. Les plus lus OpinionsChroniquePar Gérald BronnerLa chronique d'Aurélien SaussayPar Aurélien Saussay, chercheur à la London School of Economics, économiste de l'environnement spécialiste des questions de transition énergétiqueChroniqueAbnousse ShalmaniLa chronique de Christophe DonnerChristophe Donner
Le chef de bataillon du 4e régiment d’hélicoptères des Forces spéciales, le français Damien BOITEUX est décédé dans sa 41ème année, 11 janvier 2013, lors de la première phase de l’opération Serval consistant, en appui des forces armées maliennes, à stopper l’avancée des groupes djihadistes vers le Sud du Mali. Né le 24 novembre 1971, il aura servi la France durant 22 ans. A 19 ans, il s’engage le 1er janvier 1991 en qualité d’élève sous-officier à l’école nationale des sous-officiers d’active ENSOA de Saint-Maixent. A l’issue d’une brillante formation initiale, il rejoint l’école d’application de l’aviation légère de l’armée de Terre de DAX le 5 août 1991. Il est nommé sergent le 1er avril 1992. Breveté pilote, il est affecté au 1er régiment d’hélicoptères de combat de Phalsbourg le 9 juin 1992. Le Parisien annonce son décès en publiant l’article Mali un pilote français tué lors d'un raid aérien ». Il y est rapporté que L'intervention militaire de la France au Mali a coûté la vie à l'un de nos soldats. Le ministre de la Défense Jean-Yves Le DRIAN a révélé ce samedi qu'un pilote d'hélicoptère français de 41 ans, Damien BOITEUX, a été tué lors du raid aérien mené vendredi par l'armée tricolore à Konna, cette ville du centre du pays à 700 km de Bamako que des insurgés islamistes avaient pris d'assaut la veille ». Par ailleurs l’article souligne que Le pilote, qui appartenait au 4e régiment d'hélicoptères de combat RHC de Pau, a été mortellement blessé par une arme légère d'infanterie» alors qu'il se trouvait à bord d'un engin de type Gazelle, a précisé Jean-Yves Le DRIAN. Il n'est pas mort sur le coup et a d'abord été évacué vers la structure médicale la plus proche avant de succomber à ses blessures» ». Dans son article Mali après la mort rapide d'un officier, l'opération militaire s'annonce compliquée », Le Monde annonce qu’ Un pilote du 4e Régiment d'hélicoptères des forces spéciales de Pau est mort, vendredi 11 janvier dans l'après-midi, dans les premières heures de l'engagement français au nord-Mali, a annoncé le ministre de la défense samedi matin. Le lieutenant Damien BOITEUX, chef de bord de l'appareil, a été touché à l'artère fémorale et il est décédé des suites de ses blessures lors de son transfert à l'hôpital de Mopti, a annoncé l'état-major. Il s'agit du premier mort de l'opération, baptisée Serval », qui vise depuis 24 heures à stopper l'avancée des groupes islamistes Mouvement pour l'unicité et le djihad en Afrique de l'Ouest Mujao, Al-Qaïda au Maghreb islamique AQMI et Ansar Eddine ont uni leurs forces pour lancer, jeudi, hors de leurs bastions touaregs du nord du pays, une offensive coordonnée vers le sud du pays ». De nombreuses personnes ont rendu hommage à Damien Boiteux.
Dans le ciel palois, le vrombissement caractéristique d'une grosse machine qui s'approche vite et bas de la zone de jeu». Livrée grise et insigne discret de l'arbalète tendue au-dessus de l'étoile et des ailes… C'est un Caracal du 4e Régiment d'Hélicoptères des Forces Spéciales 4e RHFS. Deux colonnes de sept jeunes en treillis l'attendent sagement, genou au sol, main sur l'épaule du camarade de devant. En fin de journée et à ce stade de leur préparation, ce baptême de l'air est un peu une récompense, un avant-goût de ce dont ils rêvent tous intégrer les forces spéciales et partir en mission», sourit le lieutenant-colonel Aurélien. Pas de nom de famille, pas de scratch d'identification sur les tenues camouflage. Juste un grade et un prénom pour les cadres ici, le secret fait partie des bases de l'instruction durant quinze jours. Nos candidats à la préparation militaire parachutiste Forces Spéciales de l'Armée de Terre, la PMP-FS, sont tout de suite dans le bain», poursuit l'officier. La PMP-FS ? Pas forcément connue du grand public, elle existe depuis 2006 et se déroule donc trois fois par an à Pau, au sein des emprises de la Brigade des Forces Spéciales Terre BFST et de l'école des Troupes Aéroportées, l'ETAP. Durant deux semaines, elle accueille alors une quarantaine de volontaires âgés de 16 à 29 ans. Pour la première session, à l'époque, nous n'avions eu qu'une douzaine de candidats et puis la demande est venue. Là, ils sont 43, entre 17 et 25 ans, que des hommes, car même si la PMP-FS est ouverte aux femmes, nous n'en avons accueilli que deux depuis le début. Ces PMP-FS permettent aux candidats d'appréhender notre milieu et de conforter ou d'infirmer leur désir d'intégrer l'une de nos unités» voir encadré, précise le lieutenant-colonel tandis que le major Luc remotive les troupes. Sacs à dos alignés après la course d'orientation, traînées de sueur en train de sécher sur la poussière marquant les visages… Va falloir serrer les dents, les problèmes de tendinites et d'ampoules vont apparaître», prévient-il ceux qui attendent leur tour d'hélico, avant de les briefer sur leurs futurs sauts en parachute qu'ils feront ici, dans quelques jours ce sera en automatique, à 400 mètres, l'avion vole à 73 m/s et on prend une gifle quand on en sort» De fait, pas de temps mort depuis qu'ils ont perçu leur paquetage. Le menu, c'est l'aguerrissement et un premier vernis de rusticité avec l'initiation aux techniques de vie en campagne, au combat, les marches de jour et de nuit, les repas avec les rations. Là, ils ont dormi dans les bois et n'ont eu que six heures de sommeil en 36 heures. Cette étape n'est pas forcément facile à franchir. Sans être inaccessible, la PMP-FS requiert un minimum de volonté et de condition physique vu les activités et le rythme auquel elles se succèdent», précise le lieutenant-colonel. Sur l'effectif, 50 % ont déposé un dossier d'engagement pour l'une de nos unités et l'autre moitié vient pour découvrir, avec un éventuel engagement à l'issue», résume l'officier supérieur. Profitant de ce moment de relâche, les candidats échangent aussi leurs impressions. Hier, ils ont effectué leurs premiers tirs au FAMAS et au Glock 17, le fusil d'assaut et la rolls» des armes de poing en service. Mais avant de se voir confier des armes de guerre, ils ont été évalués avec soin sur de nombreux critères. Ceux qui arrivent jusqu'ici, c'est déjà la crème, une sélection parmi les candidats passée par le filtre des psychologues. Pour nous rejoindre, il faut qu'ils soient bien dans leur corps et bien dans leur tête. Les forces spéciales, ce ne sont surtout pas des Rambo. On recherche des gens matures, autonomes, ouverts d'esprit, dotés d'excellentes capacités physiques, calmes, sereins et capables de s'adapter très rapidement à toute situation», explique le major Luc. Faire autrement» c'est en effet la devise du Commandement des Opérations Spéciales qui conçoit, planifie et conduit les missions éclairs et discrètes, ces frappes inattendues pour lesquelles sont entraînées les unités de la BFST, les commandos marines et ceux de l'Armée de l'Air. Trois mille hommes des trois armées devenus incontournables dans les conflits actuels. Afghanistan, Afrique de l'ouest, Libye, Sahel… Depuis le début des années 2000, ils sont ceux que l'état mandate les premiers dans ces crises nouvelles se multipliant sur la planète ; conflits ethniques, religieux ou terroristes sur lesquels il faut envoyer une force capable d'évoluer entre action clandestine et engagement conventionnel. à la clé ? Une image d'exigence individuelle et collective, de combattants exceptionnels pour des missions impossibles» qui séduit les candidats à l'engagement. Témoin Joseph, 21 ans, en licence d'histoire, l'un des stagiaires. Je fais la PMP-FS dans la perspective d'un engagement dans une unité d'élite la compagnie de commandement et de transmission de la Brigade. Les transmissions, c'est un maillon de la chaîne indispensable sur le terrain et ma motivation principale est d'être projeté partout», explique-t-il. La vocation ? Chevillée au corps, démontre Jules, bac S, licence STAPS, précédemment engagé deux ans dans la marine comme officier dans les fusiliers. Lui visait les FORFUSCO, les fusiliers marins et commandos des forces spéciales mais il a été frappé d'une inaptitude temporaire». Alors je recommence tout à zéro en me rengageant avec pour but le 1er RPIMa», explique-t-il, pas dépaysé» par le programme en cours. Lui veut donner de sa personne pour défendre une idée, le pays» et dans les forces spéciales, il y a l'attrait des missions, du matériel, différents de l'armée conventionnelle. C'est aussi plus d'autonomie, une forme d'indépendance et de responsabilité dans le cadre militaire avec la certitude de n'être qu'avec des gens partageant votre vocation», poursuit-il. Poignée de main en béton, son tour de filer vers l'hélico qui revient. Franck, 18 ans, en descend, sourire jusqu'aux oreilles. Ce vol ? ça confirme l'envie d'aller plus loin». De quoi faire oublier les dangers du métier ? On sait qu'on est amené à aller sur des théâtres risqués. On y pense sans s'y appesantir, ça fait partie du métier et ça ne doit pas nous arrêter», estime Jules. Dernière rotation. Dernier débarquement. La nuit est là. Formez le peloton !». Tous reprennent leur sac à dos, s'alignent. Une dernière petite marche pour finir avant d'aller dîner. Trois kilomètres au pas rapide. Rien par rapport à demain. Là, ils ont dormi dans les bois et n'ont eu que six heures de sommeil en 36 heures.» L'avenir de la guerre Si Midi-Pyrénées concentre pratiquement toutes les unités de la 11e Brigade Parachutiste, l'Aquitaine accueille pour sa part la Brigade des Forces Spéciales Terre qui regroupe le 1er Régiment de Parachutistes d'Infanterie de Marine Bayonne, le 13e Régiment de Dragons Parachutistes camp de Souge, Martignas-sur-Jalle , mais aussi le 4e RHFS, la Compagnie de commandement et de transmission et l'état major, à Pau. Qu'ils soient Terre, Mer ou Air, les 3 000 hommes des forces spéciales françaises ont des capacités opérationnelles communes dans les trois armées aérolargage, aéroportage, combat et action quel que soit l'environnement, emploi de tout type d'explosifs, par exemple. Mais chaque unité possède ses spécificités. Le 1er RPIMa est le régiment action des forces spéciales sabotage, contre terrorisme et libération d'otages ou capture de cibles de haute valeur font partie de ses missions. Le 13e RDP, lui, est le spécialiste du renseignement qu'il recueille, traite et diffuse vers les plus hautes instances pour permettre la compréhension, l'anticipation et la prise de décision. Le 4e RHFS appuie ou conduit des opérations spéciales, infiltrant et exfiltrant les commandos des trois armes partout, par tous les temps et particulièrement de nuit. Disposant également d'hélicoptères de reconnaissance et d'attaque, il s'est notamment illustré le premier au Mali, dès le11 janvier 2013, en contraignant les jihadistes au repli. Aux commandes de sa Gazelle, le lieutenant Damien Boiteux avait été mortellement touché lors de cette opération. La base paloise porte désormais son nom. Quel que soit le théâtre d'opération, aujourd'hui, les Forces Spéciales sont devenues un outil indispensable à l'action d'un état moderne», souligne Éric Denécé, directeur du Centre Français de Recherche sur le Renseignement, auteur de Forces Spéciales, l'Avenir de la Guerre ? ouvrage de réflexion proposant une vision historique et une analyse sur le rôle des soldats de l'ombre qui seront de plus en plus sollicités dans les guerres de demain. Sur les engagements récents de la France, on pourra lire également avec intérêt Commandos Français, les Missions des Forces Spéciales de Jean-Marc Tanguy, aux éditions Altipresse.
4e régiment d hélicoptères des forces spéciales